Alchimiste, la voie de la transformation
De l'obscurité à la lumière
La maladie, est la grande initiatrice de mon premier palier de vie de 40 années.
Du temps, de l'amour et de la conscience pour vivre la puissance et la sincérité des énergies du mot MERCI.
Notez que, le "je" employé ici pour le partage du récit n'est plus un "je" d'identité ;
consciente, avec un recul quotidien quant à la vie qui se joue à travers nous, à tous les temps. Je laisse donc jouer le je.
Entre l’enfance et l’adolescence, je vis un effondrement d’énergie, de vitalité dans mon corps.
L’errance médicale commence. L’hypothyroïdie que l'on m'a détectée ne peut pas être la seule responsable de toute cette dégénérescence.
Je deviens étrangère à mon corps qui change. « Je ne me reconnais plus ».
Je passe d’une vie d’extérieure intense et sportive, riche d’activités, de rêves, de projet.ctions entre la danse et l’athlétisme, à une vie à la fois léthargique et guerrière.
Léthargique, car conditionnée par les fatigues chroniques, les douleurs invalidantes, socialement isolantes, et guerrière parce que je me bats pour rester en contact avec cette part de moi qui sait que ; vivre loin du Soi, hors de mon corps de joie, loin des relations harmonieuses avec le monde qui m’entoure, ce n’est pas une vie.
Et j’ai la souvenance, quelque part, la certitude d’une vie heureuse, possible.
Pauline Bernadet
Lorsqu’on se réveille on ne sait jamais de quel autre rêve on dort encore
Au creux de ces « nuits noires de l’âme » à répétition et dans l’initiation d’un processus alchimique, j’établis une connexion verticale essence-ciel avec l’un-visible, le subtil.
Je ne sais pas le nommer à l’époque mais, il y quelque chose, Aude-là.
Ne t’arrête pas à « ça ».
En passant le plus clair du temps dans ma chambre, la vie est en train de m’inviter et m’apprendre à tourner mon attention vers l’intérieur.
Et dans cette chambre, il y a un piano, des guitares, de quoi écrire.
Chanter, jouer, écouter, danser avec ce nouvel intérieur à apprivoiser, maintiennent mes cellules dans un certain état vibratoire d’en-vie. D’espoir de renaître un jour.
Née sous un ciel scorpion ascendant scorpion. De quoi, donner le ton.
De quoi mourir et renaître à l’infini. Et j’aime.
Mais ça, je ne peux le dire qu’aujourd’hui !
Pauline Bernadet
Pauline Bernadet
10 années passent. Depuis les premiers symptômes du « mal a dit », j’ai commencé à modifier mon alimentation, ouvert les portes des thérapies brèves, et de quelques
« médecines parallèles » dit-on à l’époque. Mais, deux droites parallèles ne se rejoignent jamais. Le début de l’âge adulte, la vie active, la prise d’autonomie, la réalisation de ce qui me semble toujours inaccessible, exigent une santé et une énergie que je n’ai toujours pas recouvré. Quelque chose me plombe.
En élargissant mes recherches à l’étranger, j’obtiens des résultats d’analyse.
Une intoxication aux métaux lourds +++++
Si ce n'avait pas été les métaux lourds, c’eût été autre chose.
Les maladies se développent sur le terrain propice à l’expérience qui nous attend, pour vivre le réveil, les réveils.
Et qui sait un jour, pour les chercheurs qui persistent, retirer au réveil, son "r".
L'effet "Benjamin Button"
Je consacre ainsi les 10 années suivantes à me libérer de cette cohabitation contre-nature, des mémoires karmiques et transgénérationnelles pour retrouver, me souvenir, découvrir je dirais même ! ma nature véritable pour laquelle j'avance en y mettant autant de conscience que possible. Mais aussi, je fais des événements et situations de vie, une occasion de prendre mes responsabilités sur ce qui se présente à moi. Et "ces possibilités" m'apportent des libertés nouvelles. Waouuuu.
Mes pratiques se diversifient, s’enrichissent, s’approfondissent, s’ancrent, avec une énergie nouvelle elle aussi. Le hatha yoga contribue sacrément à transformer ma sensibilité et ma perception du Vivant pour lequel je ne tenterais pas même de trouver les mots à la hauteur de cette vibration, tant ils seraient incomplets.
Juste, "Ça" devient de plus en plus vivant donc, paisible et joyeux à l'intérieur.
Je tombe amoureuse de cette vie qui me traverse.
Et je laisse tomber les histoires que je me raconte. Mes croyances.
Comme l’un ne va pas sans l’autre, je tombe amoureuse de l’art de me relier à mes semblables, mes paires, mes miroirs réfléchissants, qu'ils soient agréables ou non. J'apprends.
Je chemine. Voyage vers des relations sans transactions. Destination de Cœur.
Pauline Bernadet
Pour pouvoir sincèrement donner quelque chose
"Il faut" que ce quelque chose nous ait appartenu
Pour pouvoir prendre du recul et percevoir l'illusion
"Il faut" au préalable l'avoir embrassé et étreint
Faciliter la rencontre avec la vie,
Le mariage du siècle
Voila, voila.
J'aurais pu faire le choix comme on valorise son palmarès pendant un entretien d'embauche, de vous parler de mes diplômes, de mon parcours salarial et d'entrepreneuse, mes expériences professionnelles nombreuses, variées et riches en complémentarité.
Mais ce qui me donne l'élan de vous partager cet album photo en mots et en image, c'est le chemin,
la recherche et la rencontre d'une qualité d'être quelque soit le faire.
En déconstruisant et en nettoyant depuis une forme d'engagement que j'ai pris il y a longtemps inconsciemment, pour le vivre de façon consciente, j'ai la sensation de devenir un super instrument sophistiqué qui se laisse jouer et dont je découvre au quotidien de nouveaux réglages pour que la vie puisse jaillir et s'exprimer en un kiff extra !
De concert, c'est encore mieux de jouer.
Nous sommes tous et toutes la possibilité d'un instrument de toute beauté avec nos formes et nos propres sonorités.
De "là" est né mon élan de semer, en vous accompagnant, en nous accompagnant.
Ici et Maintenant.
Jean-Luc Fortin